Lijssenthoek la mort au quotidien
L'un des plus grands cimetières du Commonwealth en Belgique.
Pendant la Grande Guerre, des hôpitaux de campagne y étaient installés. Le cimetière est aujourd'hui le témoin impressionnant de plus de quatre années de violences quotidiennes.
A la guerre, la mort est quotidienne. Banale.
Elle est partout. Tout le temps.
Au front bien sûr. Mais aussi loin des champs de bataille. Et même après la fin des hostilités.
On meurt A la guerre mais on meurt aussi
DE la guerre.Rencontre avec...
Le roi Georges V d'Angleterre Il est venu à Lijssenthoek le 14 aout 1916 soutenir le moral des troupes
Et c'est toujours un événement insignifiant qui décide d'une vie. Hasard...fatalité...!?...Les hôpitaux de campagne sont le miroir de cette tragique banalité.
Ces pensées obsédaient Guillaume. Le jeune cinéaste venait de lire les lettres de Jane, infirmière sur le front des Flandres. Il les avait retrouvées avec le carnet d'Andrew. C'était décidé. Correspondance en main, sa caméra au poing, il suivrait les traces de son arrière-grand-mère à Lijssenthoek. C'est là que Jane avait servi. Là qu'elle avait vécu la mort au quotidien.
[ Accès à la carte ]
Retour haut de pageInsolite
Une femme est enterrée dans ce cimetière militaire : Nelly Spindler était infirmière. Tuée par un bombardement à 26 ans.
Photo de gauche : Cimetiere de Lijssenthoek
Par voxinzebox