Et oui, l'histoire du rhum sur l'île, c'est aussi l'histoire de l'île... avec sa légende. >
Cette boisson un peu rude, au goût acre et à l'odeur désagréable, le père Labat aura l'idée de la distiller.
Et la boisson qui longtemps a été réservée aux travailleurs des champs, aux marins ou aux militaires> - les poilus de la première guerre mondiale y ont même puisé quelques forces- est aujourd'hui fort appréciée des connaisseurs.
Ici en Martinique, le rhum est donc une institution.
Et parmi les rhums, il y a le rhum blanc, qui garde intacts les arômes de la canne fraîchement coupée.
C'est la base du fameux ti-punch.
Mais n'oublions pas que le rhum agricole, affiche un degré d'alcool de 50 à 55? !>
Le ti punch accompagne tous les bons moments de la journée, et on l'affuble d'ailleurs de nombreux sobriquets selon l'heure où on va le déguster... < Un petit aperçu ? music5sec
Le premier verre de la journée peut être ingurgité à 5h. C'est le " décollage " ou la " mise à feu ", suivi à 11 h du " ti-lagoute ".
Si on le veut léger, ce sera une " ti-bête ", un " punch fillette " ou un " ti-feu ". Et si à la fin du premier verre on vous dit qu' : " il ne faut pas rester sur un pied ", cela signifie que, pour votre équilibre, il faut en boire un second !>
Mais rappelez vous, le rhum égaye ceux qui le consomment avec modération, mais enivre ceux qui en abusent...
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