L'eau c'est la vie !
Les zones humides avaient autrefois mauvaise réputation mais elles nous rendent bien des services et accueillent une biodiversité exceptionnelle.
Ce nom est probablement lié à la présence de terres communales, où l'on faisait autrefois pâturer le bétail.
Après un abandon de plus de 20 ans, cette zone humide
de 7 hectares est protégée et gérée par le Conservatoire d'Espaces naturels de Haute-Normandie. C'est une petite surface et pourtant... elle rassemble des milieux très différents, peuplés d'une faune et d'une flore variées que nous vous proposons de découvrir.Rencontre avec...
" Ici, c'est mon domaine ! Je suis Salmo trutta en latin... Vous me remettez ? La truite fario ou truite sauvage avec mes points noirs. Attention à ne pas me confondre avec ma cousine nord-américaine, la truite arc-en-ciel, dont les flancs sont un peu violets ! "
Des milieux méconnus mais qu'il est important de protéger. Jean-François Dufaux, chargé de projets au Conservatoire d'Espaces naturels de Haute-Normandie nous explique le rôle des végétaux des zones humides :
" Ça joue le rôle d'une éponge en fait. En période de sécheresse, ça redistribue de l'eau aux alentours. En période de crue, ça va stocker une quantité importante d'eau et puis, il y a des espèces, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore, qui sont spécifiques aux zones humides. Si on n'a plus ces milieux-là, ces espèces vont disparaître. "
Et puis vous aurez la chance de rencontrer et d'écouter quelques oiseaux fascinants, comme la Rousserole effarvatte, un petit oiseau brun qui migre vers l'Afrique de l'Ouest à la saison froide. Ou encore le bruant des roseaux, avec sa tête noire et ses ailes fauves. Il vit toute l'année dans la roselière. Et si vous entendez le cri d'un cochon en difficulté, ne vous y trompez pas, c'est le chant d'un râle d'eau. On le reconnaît à son plumage tacheté noir et blanc et à son bec rougeâtre. On l'entend surtout en hiver.
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La larve de Phrygane tisse un habit de soie à partir des sécrétions de ses glandes salivaires. Puis elle le recouvre d'éléments hétéroclites, brindilles, petits cailloux et coquillages. L'idée d' Hubert Duprat fut de leur fournir de l'or, des perles et des pierres précieuses pour décorer leur costume. Le résultat, ce sont ces fourreaux étranges et luxueux.
Photo de gauche : Marais des Communaux