Bonjour Monsieur. Je peux vous poser une question ? Qui sont ces personnes qui, comme vous, portent un béret, un brassard et un insigne?
Y a pas de mal voyons. Nous sommes les gardes d'honneur de Notre Dame de Lorette.
Et c'est quoi votre rôle?
Simplement accueillir et informer les visiteurs comme vous, jeune homme. Nous sommes sur le site du 15 mars au 11 novembre. Et tous les dimanches durant cette période, nous ranimons la flamme du souvenir. Moi c'est Jean-René. A votre service.
Enchanté. Guillaume Naylor. Dites-moi, comment on devient garde d'honneur?
Par vocation. Par choix. Pas même besoin d'être ancien combattant. Moi je ne le suis pas. On est 3500 gardes environ. Il suffit d'être majeur et parrainé par deux membres de l'association de la garde d'honneur de l'ossuaire. Elle a été créée en 1920.
Donc dès que le site de Lorette a été choisi pour commémorer le sacrifice des milliers de poilus.
Parfaitement. La colline de Lorette a été reprise en mai 1915 au prix de 100 000 hommes environ. Dès cette époque on élève ici une petite nécropole qui va rapidement s'agrandir. Elle accueille des soldats français qui viennent de près de 150 autres cimetières du coin. Aujourd'hui, plus de 42 000 reposent en paix sur les 13 hectares du mont. La moitié dans des tombes individuelles. L'autre, des soldats inconnus, dans huit ossuaires. Dont la tour lanterne.
Cette espèce de haut beffroi juste là?
Oui. 52 mètres de haut. Et un phare visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Sa crypte abrite aussi des soldats inconnus du second conflit mondial, des guerres d'Indochine, d'Algérie ainsi qu'un déporté des camps de la mort. Elle est signée Louis-Marie Cordonnier, un célèbre architecte lillois de la reconstruction. C'est lui aussi l'auteur de la chapelle derrière nous.
Ses dimensions sont impressionnantes!
Elle est de style romano-byzantin. Allez donc jeter un oeil à l'intérieur. Il ne faut pas manquer ses fresques et ses vitraux. Ils retracent l'histoire religieuse et patriotique de la France. Ainsi que certains épisodes de la Grande Guerre. Un de mes collègues sur place vous en dira plus.
Merci beaucoup Jean-René. Bonne journée.
Y a pas de mal voyons. Nous sommes les gardes d'honneur de Notre Dame de Lorette.
Et c'est quoi votre rôle?
Simplement accueillir et informer les visiteurs comme vous, jeune homme. Nous sommes sur le site du 15 mars au 11 novembre. Et tous les dimanches durant cette période, nous ranimons la flamme du souvenir. Moi c'est Jean-René. A votre service.
Enchanté. Guillaume Naylor. Dites-moi, comment on devient garde d'honneur?
Par vocation. Par choix. Pas même besoin d'être ancien combattant. Moi je ne le suis pas. On est 3500 gardes environ. Il suffit d'être majeur et parrainé par deux membres de l'association de la garde d'honneur de l'ossuaire. Elle a été créée en 1920.
Donc dès que le site de Lorette a été choisi pour commémorer le sacrifice des milliers de poilus.
Parfaitement. La colline de Lorette a été reprise en mai 1915 au prix de 100 000 hommes environ. Dès cette époque on élève ici une petite nécropole qui va rapidement s'agrandir. Elle accueille des soldats français qui viennent de près de 150 autres cimetières du coin. Aujourd'hui, plus de 42 000 reposent en paix sur les 13 hectares du mont. La moitié dans des tombes individuelles. L'autre, des soldats inconnus, dans huit ossuaires. Dont la tour lanterne.
Cette espèce de haut beffroi juste là?
Oui. 52 mètres de haut. Et un phare visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Sa crypte abrite aussi des soldats inconnus du second conflit mondial, des guerres d'Indochine, d'Algérie ainsi qu'un déporté des camps de la mort. Elle est signée Louis-Marie Cordonnier, un célèbre architecte lillois de la reconstruction. C'est lui aussi l'auteur de la chapelle derrière nous.
Ses dimensions sont impressionnantes!
Elle est de style romano-byzantin. Allez donc jeter un oeil à l'intérieur. Il ne faut pas manquer ses fresques et ses vitraux. Ils retracent l'histoire religieuse et patriotique de la France. Ainsi que certains épisodes de la Grande Guerre. Un de mes collègues sur place vous en dira plus.
Merci beaucoup Jean-René. Bonne journée.
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